Marina Dubois propriétaire de l’Inédit du Nord dans sa boutique
Escapades, Laurentides

De boutique en ligne à pignon sur rue

Passer d’une boutique en ligne à une commerce ayant pignon sur rue était un projet que caressait Marina Dubois. Mais la transition s’est fait beaucoup plus vite que la propriétaire de l’Inédit du Nord ne l’envisageait.

Rédigé par Maude Jetté, journaliste Milo

Marina Dubois propriétaire de l’Inédit du Nord dans sa boutique
Marina Dubois propriétaire de l’Inédit du Nord dans sa boutique

« On a ouvert le 10 août 2018. Mais on avait démarré la boutique en ligne le mois de mai précédent. On avait prévu rester en ligne un an avant d’avoir pignon sur rue, parce que ça représente énormément de coûts fixes. Mais j’ai eu un coup de cœur pour un local. Et pour être honnête, ce n’est pas plus mal parce que je me serais découragée avec la vente en ligne », mentionne Marina. 

« Il y a beaucoup plus de ventes à la boutique physique que de transactions en ligne. Ça augmente, mais ça reste un défi à cause des frais de livraison. Nous avons la cueillette en boutique, ce qui permet aux clients de réserver sur le site et de venir récupérer leurs achats en magasin ».

La fondatrice de cette jolie boutique d’art de vivre dans le Vieux Sainte-Thérèse a eu la piqûre de l’entrepreneuriat alors qu’elle étudiait à l’université. Bien qu’elle aurait aimé trouver un associé lors du démarrage, elle gère seule sa boutique et a embauché deux employés à temps partiel tout récemment. 

« Je n’avais pas d’employés au début, c’était assez intense » dit celle qui partageait son temps entre un emploi dans un restaurant et la boutique lors de sa création et qui a mis la main à la pâte pour réaliser les petits travaux du local. Mon défi, c’est toujours la gestion du temps. Répondre personnellement aux clients sur Instagram, gérer les demandes des fournisseurs, des artisans qui souhaitent être en boutique, faire les suivis ». 

Marina est passionnée par ce qu’elle fait « C’est loin d’être financier. La boutique est rentable, mais je ne me paye pas encore… Ça fait juste un an. C’est la passion qui fait que ça continue de me stimuler. Il n’y a aucune limite à ce qu’on peut réaliser. Si je veux faire un produit, je peux le faire et le distribuer. Tu n’as pas de patron qui va te mettre des barrières dans les roues ».

D’ailleurs, l’entrepreneure voit grand et prévoit ouvrir une nouvelle succursale encore plus au Nord de Saint-Thérèse. « C’est pour bientôt ».

Milo pour Marina

« J’avais découvert Milo quand je travaillais dans une autre boutique. Et j’avais vraiment aimé le concept. C’est bon pour les découvertes et ça crée même une communauté entre les entrepreneurs qui se découvrent ».